Qui suis-je ?

Depuis très longtemps j’attire les personnes qui ont besoin de se confier et de parler de leurs difficultés de vie. C’est avec beaucoup de plaisir et de bienveillance que je leur ai toujours accordé une oreille attentive. Déjà il y a vingt ans j’avais envisagé d’en faire mon métier, mais je n’ai pas osé.
J’avais alors l’impression qu’il était important que je reste dans le circuit de l’économie, dans une entreprise où ce sont les résultats financiers qui comptent. C’était un choix dicté par la raison et conforté par le fait que je suis très curieuse et que les entreprises m’intéressaient beaucoup. J’en ai visité dans de nombreuses régions françaises, dans de nombreux pays, notamment ceux dits émergents, dans des secteurs très variés, pouvant aller de la production de papier à celle de machines à fabriquer les bouchons de champagne, en passant par l’édition, le textile ou la bijouterie. J’ai une grande admiration pour les entrepreneurs car ils innovent et créent des emplois : ce sont eux qui font vivre nos sociétés. J’ai voulu être l’une d’entre eux en reprenant un hôtel que j’ai géré pendant 8 ans, et où j’ai eu la joie d’accueillir personnellement plus de 2 000 personnes par an.
Mais il m’est apparu que j’étais dans une course qui ne correspondait pas à mon rythme fondamental. Par ailleurs, comme j’ai eu la chance de recevoir beaucoup, il était temps de donner, et j’ai éprouvé le besoin d’accompagner et de transmettre, en me fondant sur le respect que j’ai de chacun et sur l’expérience acquise au cours d’une vie remplie. J’ai rencontré la Gestalt thérapie : ce qui m’y a le plus attirée, c’est la capacité de décider qu’à partir d’ici et maintenant, chacun prend la responsabilité des émotions qu’il veut vivre pour se sentir heureux.
J’ai donc entrepris une formation à l’Ecole Humaniste de Gestalt – IFAS pour devenir praticienne en psychothérapie Gestalt. J’ai été certifiée en 2023, et je continue à me former pour toujours m’améliorer. Je poursuis moi-même une thérapie et ma pratique est supervisée. Je me conforme au code de déontologie de l’IFAS.
Et comme je me sens citoyenne du monde et que je veux y contribuer à mon échelle, je reprends à mon compte les mots de Tobie Nathan, célèbre ethnopsychiatre, dans son livre « Secrets de thérapeute » : « Un thérapeute qui se contente de seulement soigner des individus ne guérit personne, son existence doit aussi être une thérapie pour le monde auquel il participe ».
